orm reidarsson

Le serpent fils du coléreux, tel était son nom.
Il naquit lors d'une nuit d'hivers particulièrement rude lors de laquelle sa mère mourut d'épuisement. Le petit Orm ne jouit malheureusement pas d'un physique gracieux, bien qu'étant un grand bébé, il semblait tout en longueur et filiforme, un physique qui dérangeait sans que l'on sache vraiment pourquoi.
Ivre de chagrin, son Jarl de père consulta les Ases par l'intermédiaire du Vitki du village, il sembla que seul deux divinités malsaines se furent penché sur le berceau du bambin.
Les augures ne furent pas pour le rassurer et, passé un an, quand il ne put plus supporter les courbes sinueuses de celui qui lui rappelait sans cesse sa défunte concubine, il laissa à son frère Ulf et à sa femme le soin d'élever l'enfant.
Les années passèrent et l'enfant grandit, il aimait à jouer des farces à ses camarades et à leurs mentir. Comme tous les enfants me direz vous. Oui, mais cela prenait chez lui des proportions alarmantes, de sortes que peu à peu, plus aucun des enfants de son age ne voulu s'amuser avec lui. Cela ne le dérangeait pas plus que ça, il resta solitaire à partir de l'age de sept ans.
Tandis qu'il grandissait, la rage de Reidar croissait elle aussi, ainsi que son mépris pour sa progéniture caché, il ne pouvait pas admettre que son disgracieux enfant coure et joue avec insouciance tandis que sa femme avait été emportée depuis si longtemps. Tout solitaire qu'il était, le jeune Orm avait toujours développé une relation particulière avec sa grand mère paternel, en effet, la femme d'Ulf avait toujours souffert de répulsion pour le jeune garçon : soit on l'aimait, soit on le détestait, la mère de Reidar et d'Ulf le considérait donc comme son fils.
Toujours est il qu'un jour, peu après le onzième anniversaire d'Orm, une lune après les fêtes de Jul, sa grand mère tomba gravement malade, son déclin dura moins d'une semaine.
Le quatrième jour, la matriache congédia ses deux fils et fit appeler Orm, elle lui conta l'histoire de sa petite enfance, lui révéla l'identité de son vrai père et le mépris avec lequel il l'avais chassé du logis du chef de village.
Le garçon qui s'était douté de la chose, fila dans la maison de son "oncle" et se jeta dans les bras de Reidar lui demandant pourquoi il ne l'avais jamais aimé.
Celui ci le repoussa avec mépris et lui intima froidement de retourner chez son père.
Orm, fou de rage, cria au Jul que c'était lui son père, et qu'il se demandait quel genre de monstre il était pour ne jamais l'avoir reconnu.
Reidar aboya à son tour que c'était lui le vrai monstre, qu'il était responsable de la mort de sa mère et que les dieux eux même n'avaient pas voulu lui donner leur bénédiction, à l'exception des vœux malsains de Loge et de son fils Jormungang.
De surprise et de tristesse, Orm se jeta sur son père et le roua de coups, celui ci l'assomma d'une chiquenaude et le jeune garçon se réveilla, attaché à un arbre, à demi nu dans le froid.
Tout le village était présent, la mine grave, Reidar se tenait devant lui, impassible.
Il dit enfin qu'en raison de son attitude inqualifiable à l'encontre de sa personne, il le bannissait à jamais et que le froid et les loups devraient choisir son destin.
On le libéra et il se dirigea lentement vers la forêt, à reculons, terrifié.
Il regarda une dernière fois son village, son père adoptif qui pleurait, pour la première fois, à ce qu'il lui semblait, son père, sombre, et tout les villageois qui le fixaient d'un air désapprobateur.
Puis il se retourna et s'enfonça dans les ténèbres, Reidar lui cracha ses augures, celles qui lui avaient fait détester son propre fils, puis il s'en retourna chez lui.
Et tout le monde abandonna le garçon à ce qui leur semblait être sa dernière nuit.
Mais le fait est qu'il survécut.
Effrayé et glacé, il traversa la forêt sans encombre, il lui semblait que des voix sifflantes lui murmuraient le chemin à prendre.
au bout de trois jours, affamés, il arriva à un village ou il fut ensuite employé par un paysan.
Mais, terriblement traumatisé par cette épreuve, il était devenu taciturne et agressif, il quitta le village au bout de trois lunes, pour de nombreuses bagarres.
Il fut utilisé ensuite chez un forgeron, dans une petite bourgade, il se familiarisa aux armes, et plus particulièrement à la lance, une arme peu répandue en Scandia.
Le remarquant, le forgeron lui fit cadeau d'une de ces armes d'hast pour son quatorzième anniversaire. Il l'appela Djoblak, sous les conseils des vois sifflantes.
Lors d'une rixe Orm tua un jeune homme de son age, et il fut de nouveau banni.
Il passa ensuite de maisons en maison, de village en village, sa maitrise de la lance s'améliorant après chaque pugilat. Ainsi, il travailla pour plusieurs fermiers, un marchand et même un Jarl, au point d'oublier même le nom de son village d'origine.
Quand il eut dix-sept ans, Orm était un jeune homme habile et puissant, maniant bien son arme de prédilection. Il commença donc naturellement à vendre ses services en tant que mercenaire.
Il assurait souvent la protection de jeunes nobles et fils de notables, mais comme toujours, son antipathies le faisait changer de maître régulièrement.
Il déjoua une embuscade et évita quelques tentatives d'assassinat, toujours avec l'aide des murmures serpentins.
Un jour, un Jarl et son fils qu'il servait se rendirent au iles de Fyn, ou un jeune Jarl devait être officiellement reconnu.
C'est à l'occasion d'une partie de chasse qu'il rencontra deux individus qui allaient changer sa vie...


Voila donc comme vous l'imaginez l'historique de mon perso à Yggdrasill, j'espère que vous avez eut le courage de le lire jusqu'au bout et qu'il vous a plût !
Ce serait bien que tout le monde mette son histo, ou pour ceux qui n'ont jamais joué, dire quel type de perso vous aimeriez incarner.
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Ah la la, les fautes... Il faudrait qu'on écrive tous en runique, au moins c'est en phonétique...

A part ça, tu as au moins le mérite d'avoir écrit un historique... Pas mal, en plus !
Bon, quelques problèmes de formulation à mon goût mais je pense que tu ne l'as pas écrit en tant que nouvelle.

Et au fait, la lance est très répandue en Scandia, c'est plutôt le fait de la manier en tant qu'arme principale (voire seule arme) qui est plus rare.

oui, j'ai hésité, mais j'ai décidé de prendre un point de vue détaché, c'est pas une nouvelle.
j'en prends note pour la lance, et excuse moi pour les fautes

L'histoire du père qui le rejette est envisageable, c'est juste qu'il l'aurait sans doute tué directement plutôt que d'en faire son fils caché...
Et puis je vois mal Loki prendre un humain sous sa tutelle (lui souhaiter des "voeux" comme tu l'as dit), il semblerait plutôt à mon avis qu'il s'amuse tout simplement avec sa vie...